Après les attentats de Bruxelles et un autre déjoué sur le territoire français, la mise en place de ces zones pourrait être remise en question. En effet, c’est dans ces lieux que des milliers de supporters viendront pour être renseignés ou bien pour assister aux rencontres sur écran géant. A Lyon, la fan-zone devrait donc être installée place Bellecour.
Selon Manuel Valls, "ce sont des zones qui seront fermées, il y aura des palpations, les sacs seront fouillés et, en même temps la fête pourra avoir lieu". Il y a moins d’une semaine, une réunion sur la sécurité de l'Euro 2016 a eu lieu au ministère de l'Intérieur. Il a été ordonné des "palpations systématiques" et des moyens de détection, notamment des métaux. Dans les fan-zones, il y aura également une interdiction d'entrer avec des bagages ou sacs volumineux. Enfin, les pouvoirs publics comptent sur la vidéoprotection.
Pour le Premier ministre, "sept à huit millions de personnes sont attendues pendant tout l'Euro, uniquement sur les fan-zones. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, en a discuté avec tous les maires et notamment le président des villes qui organisent l'Euro, Alain Juppé, pour faire en sorte que la sécurité soit assurée avec les mêmes dispositifs, les mêmes méthodes que ceux que nous connaîtrons pour les stades".
Ces mesures de sécurité semblent rassurer les Français. En effet, selon un sondage de l'institut Odoxa pour RTL et Winamax publié ce weekend, près de huit Français sur dix (79%) sont opposés à l'annulation du championnat d'Europe des Nations, malgré les menaces terroristes. 58% d’entre eux sont même opposés à la suppression des fan-zones.
A Lyon, Jean-Michel Aulas a récemment promis que les supporters "seront en sécurité" au Grand Stade de Décines. Pour autant, il est plutôt circonspect sur l'organisation des fan-zones.