Dans le détail, les produits des activités ont plus que doublé, pour atteindre les 218 millions d’euros au 30 juin 2016. Cela s’explique par une progression significative de la billetterie (+150%) mais aussi par l’évolution des hospitalités en lien avec l’ouverture du Parc OL, l’apport de l’activité loges ou l’augmentation des partenariats marketing.
Les droits TV ont également augmenté, s’établissant à 83,1 millions d’euros (+81% sur un an). Les produits de cessions des contrats joueurs sont aussi en forte hausse pour atteindre les 58,1 millions d’euros. Cela correspond aux cessions des contrats de Benzia, Njie, Yattara, Zaffane, Beauvue, Koné et plus récemment de Samuel Umtiti. A cela, s’ajoute les incentives pour un montant total de 11 millions d’euros, dont un revenu de 8,7 millions d’euros lié à la clause d’intéressement sur le transfert de Martial. OL Groupe souligne que "88% de ces revenus a été réalisé sur la cession de contrats de joueurs issus de l’Academy OL, confirmant la forte valorisation de la formation OL".
De quoi attirer des investisseurs, et notamment le fonds d’investissements chinois IDG Capital Partners, qui est entré à hauteur de 20% au capital du club. Parallèlement, l’endettement net total d’OL Groupe ressort à 253,6 millions d’euros, essentiellement lié au Parc OL.
Enfin, l’OL "envisage de générer environ 70 millions d’euros de recettes additionnelles chaque année ». L’objectif étant de « replacer le Groupe dans le Top 20 des clubs européens en termes de revenus". Cela devrait intervenir d’ici 3 à 5 ans à compter de la mise en exploitation du Parc OL, une enceinte qui n’a toujours pas de sponsor. "Les négociations pour le naming du stade se poursuivent avec de grands groupes français et internationaux", promet néanmoins OL Groupe.