Dans le viseur de l'instance européenne, "le lancement d'objets et le déclenchement de feux d'artifice, des troubles dans le stade, des escaliers bloqués et un comportement raciste". Des symboles nazis et des saluts ont été aperçus dans le stade, et un spectateur de couleur aurait été attaqué, selon l'UEFA, dont les propos ont été relayés dans l'Equipe.
L'UEFA se penchera également sur les affrontements entre des supporters et la police, sur le parvis du Groupama Stadium, avant le coup d'envoi du match. Des affrontements qui ont fait treize blessés chez les forces de l'ordre et qui ont entrainé l'interpellation de trois personnes. L'un d'entre eux a par ailleurs été condamné à une peine exemplaire ce lundi. Selon Rue 89, ce hooligan âgé de 23 ans, originaire de la Loire et proche des mouvements d'extrême droite a écopé de 18 mois de prison ferme (sans mandat de dépôt). Il est également interdit d'accès à toute enceinte sportive où l'OL joue pour trois ans.
Le dossier ouvert à l'UEFA sera étudié le 31 mai. L'OL avait écopé d'une exclusion des deux coupes d'Europe avec sursis en avril 2017, après l'envahissement de la pelouse lors du match OL – Besiktas. Selon l'Equipe, ce sursis pourrait tomber si l'UEFA juge les violences de jeudi du même ordre que celles du printemps 2017.