La dame blanche de la Croix-Rousse
C'est en 1840 que tout commence, une femme entièrement vêtue de blanc est fréquemment aperçue sur le boulevard de la Croix-Rousse.
Elle se montre toujours accompagnée d'un objet : une coupe d'eau, un pain, une torche ou une épée.
Chaque objet aurait sa signification et serait un présage de mauvais augure. La coupe d’eau, Lyon allait subir une inondation ; une torche, c’était la peste ; le pain, la famine ; une épée, la guerre. Il se raconte qu'elle aurait fuit la ville une nuit, juste après avoir maudit les habitants de la ville !
Les murs hantés de l'Hôtel Château Perrache
En 1943, l'édifice devient un des sièges de la Gestapo lyonnaise abritant notamment le tristement célèbre officier de police SS, Klaus Barbie.
La localisation du bâtiment était idéal, se trouvant à deux pas de la gare de Perrache. Les officiers nazis pouvaient alors contrôler plus facilement les trains de déportés et le bâtiment offrait alors un abri pour les interrogatoires et la torture. Il a été le théâtre de nombreuses atrocités...
Quelque temps après la fin de la guerre, une agent de la SNCF décide de séjourner dans l'hôtel pour quelques nuits.
Cependant, il lui a été difficile de trouver le sommeil. La jeune femme a été le témoin d'étranges phénomènes. Plus précisément de bruits d'horribles grattements dans les murs de sa chambre. Pensant que cela était dû à la présence de rats, elle a alors averti le personnel de l'hôtel qui lui a affirmé qu'aucun rongeur n'avait jamais été signalé auparavant dans l'hôtel et que sa chambre était la dernière du couloir. Les nuits suivantes, les bruits continuèrent, lui donnant l'étrange sensation que des ongles essayaient de déchirer la tapisserie ... Ça fait plutôt froid dans le dos !
D'autres récits évoquent que plusieurs clients de l'hôtel ont été les témoins d'étranges apparitions, comme des silhouettes sur les murs, mais aussi des ombres se faufilant par les fenêtres ... étrange non ?
Depuis, l'hôtel a été rénové, les murs ont été repeints et la déco modernisée !
Les druides barbares de l'île Barbe
Bien loin des pique-niques du dimanche des lyonnais actuels, l'Île Barbe, était à l'époque, un endroit où il était plutôt déconseillé de mettre les pieds.
La légende raconte que les druides pourchassés se livraient alors à des sacrifices humains sur l'îlot.
Au Ve siècle, une abbaye est construite, elle est alors considérée comme l'une des plus belles bibliothèques d’Europe. Il paraîtrait même que Charlemagne souhaitait terminer sa vie sur l'île et y être enterré.
La Ficelle des morts
Une histoire bien vraie et historique propre à la ville.
Baptisé "La Ficelle des morts", ce tunnel était utilisé par les corbillards pour conduire les cadavres au cimetière de Loyasse. Son point de départ se trouvait près de la gare Saint-Paul. Sa sombre histoire le pousse plus tard à être un lieu de rassemblements où se déroulait notamment des messes noires, la voie a été fermée définitivement. OUF !
L'histoire de l’ossuaire de la crypte des Brotteaux
Rendez-vous au 145 rue de Créqui dans le 6e arrondissement de Lyon. C'est ici que se trouve la Chapelle Sainte-Croix et abrite une histoire à glacer le sang.
En 1793, soit 4 ans après la Révolution Française. La France est plongée dans la Terreur. La ville connaît alors la révolte de ses habitants, principalement pour leur droit de croyance. La Convention prend alors une décision radicale et envoie l'Armée des Alpes afin de faire taire les révolutionnaires. Ainsi, la Convention décide de se venger et ordonne alors que toutes les personnes ayant participé à ces mouvements soient emprisonnées et jugées.
C'est alors que le massacre commence. Des milliers de personnes sont exécutées en plein coeur de la ville. Hommes, femmes et enfants sont alors guillotinés sur la place Bellecour, la place des Terreaux et celle des Brotteaux.
Entre octobre 1793 et avril 1794, plus de 2000 personnes ont été tuées. L’année suivante, un cénotaphe est construit près des Brotteaux pour rendre hommage aux victimes. C'est seulement en 1819 qu’une chapelle expiatoire pyramidale est construite et a pour but de servir de cercueils aux ossements des victimes. En attendant, les corps avaient été laissés dans une dizaine de fosses communes, se chevauchant les uns sur les autres. Le bâtiment sera par la suite détruit, et un autre sera reconstruit par Paul Pascalon quelques mètres plus loin et est l'actuelle crypte des Brotteaux.