En échange de sommes d’argent très importantes, les pirates accepteraient de laisser le réseau informatique tranquille. En attendant qu’une solution soit trouvée, les établissements hospitaliers de l’Ouest et du Nord rhodanien connaissent de gros dysfonctionnements.
"Les actions de limitation de la propagation du crypto-virus ont été mises en œuvre dès cette nuit : les accès au système d'information et à internet ont été coupés. Tous les postes de travail ont été déconnectés. A l'exception du standard des urgences, l'ensemble de la téléphonie a été rendue inaccessible. Les investigations techniques se poursuivent avec l'aide de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information", a réagi la direction de l’hôpital dans un communiqué, précisant qu’en accord avec l’ARS, "les patients nécessitant le recours aux services d'urgences du site de Villefranche et du site de Tarare sont orientés vers d'autres hôpitaux ou cliniques et ce jusqu'à nouvel ordre".
Craignant que la situation stagne quelques temps, la décision a été prise de reporter les opérations qui étaient prévues ce mardi.