Tout commence l’été dernier lorsque la PJ de Lyon est chargée d’enquêter sur une "suspicion d’escroquerie en bande organisée" dans une entreprise de la Loire spécialisée dans la location de véhicules. Cette dernière a perçu 400 000 euros d’indemnisation au chômage partiel après avoir fait une déclaration pour 49 salariés touchant chaque mois 4 000 euros. Seulement il s’agit d’une société fictive qui n’emploie aucun salarié.
Les investigations mènent ensuite à des mouvements bancaires concernant sept autres sociétés fictives qui ont également touchées des indemnités. Selon l’AFP, 1,4 million d’euros ont été saisis sur les 2,4 millions d’euros touchés.
Cinq personnes ont été interpellées ; trois d’entre elles seront déférées ce jeudi à Lyon.