C’est le retour de fortes hostilités entre les Israéliens et les Palestiniens. Jeudi 6 mai, des premiers affrontements ont commencé suite à l’expulsion de Palestiniens à Cheikh Jarrah, un quartier de Jérusalem-Est.
Le lendemain, de nouveaux conflits entre la police palestinienne et israélienne ont éclaté sur l’Esplanade des mosquées, faisant plus de 200 blessés. Dans la nuit de vendredi à samedi, le Hamas a tiré plusieurs roquettes sur Israël.
Samedi 8 mai, de nouvelles luttes entre policiers israéliens et manifestants palestiniens continuent et ont fait plus de 90 blessés.
Après un weekend où l’ONU, l’Europe, la Russie, et les Etats-Unis ont appelé au calme, les oppositions ont perduré. En fin de journée, plus de 150 roquettes ont été tirées sur Israël depuis Gaza.
Ce sont ensuite enchainés des affrontements qui n’ont pas cessé d’empirer. Au total, il y aurait eu plus de 900 blessées, et au moins 70 morts après les heurts dans Jérusalem.
À la suite de ces violents évènements au Proche-Orient, de nombreuses manifestations en soutien aux palestiniens se sont organisées partout en France, comme à Lyon, à 15h place Bellecour.
Un appel à manifester que le gouvernement redoute depuis la manifestation du 19 juillet 2014 à Paris, qui avait pour but "de dénoncer l’offensive israélienne sur la bande de Gaza", mais qui avait dégénéré en de fortes violences et émeutes urbaines.
C’est donc pour "anticiper les risques de débordement" des manifestations qui se tiendront samedi, que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué aux préfets, "de mobiliser les services de renseignement", et appelle à "des mesures de vigilances et de fermeté".