Le 10 juin 2018, les corps de deux fillettes âgées de 3 et 5 ans étaient découverts dans un appartement de la caserne de gendarmerie de Limonest située avenue Général de Gaulle.
La mère quadragénaire, qui a toujours clamé son innocence, est l’unique suspecte dans cette affaire. C’est elle qui a alerté les secours en l’absence de son mari, père des enfants et sous-officier de la brigade de gendarmerie, qui avait passé le week-end à l’extérieur.
Les enfants sont décédées par asphyxie mécanique mais la possibilité d’un produit volatil occasionnant un empoisonnement reste ouverte selon l’autopsie.
Le profil de la mère, incarcérée depuis quatre ans à la prison de Lyon-Corbas, fera probablement l’objet de longs débats au palais des 24 colonnes de Lyon. Les expertises psychiatriques ont écarté la piste du trouble ou de l’addiction à l’alcool. Le mari avait pourtant expliqué aux enquêteurs qu’elle était "bipolaire et dépressive" sur fond de couple qui se déchirait.
Le procès pour assassinats doit se terminer ce vendredi.