Total a annoncé ce jeudi le redémarrage des installations de la raffinerie, à l'arrêt depuis le 23 mars dernier en raison d'une grande opération de maintenance du secteur Pétrochimie.
Pour ce "Grand Arrêt 22", 63 millions d’euros ont été investis. Une enveloppe de 48 millions d’euros était consacrée aux travaux et à l’inspection des équipements, tandis que 15 millions d’euros ont été dédiés aux projets d’amélioration de la performance environnementale ou énergétique. Cette opération de maintenance a mobilisé 170 entreprises et 1500 personnes, accueillies quotidiennement pour le chantier.
Les manoeuvres opérationnelles ont débuté avec la mise en service d’équipements permettant de préparer les unités. "Les phases de redémarrage sont séquentielles et progressives et devraient durer une dizaine de jours. Ces différentes étapes pourraient générer des épisodes ponctuels de torchage ou de bruit. Les équipes d’exploitation mettent tout en oeuvre pour limiter ces désagréments", précise Total dans un communiqué.
Le groupe rappelle par ailleurs que la qualité de l'air autour du site sera surveillée en permanence par les stations de contrôle d'ATMO Auvergne-Rhône-Alpes.