Révélé au grand public avec son titre "Un jour je marierai un ange" et son album "Regarde moi", Pierre de Maere est considéré comme l'une des grandes révélations musicales de cette année. Ayant déjà remporté une Victoire de la musique ainsi qu'un disque de diamant, l'artiste - qui a récemment confié avoir le syndrome de l'imposteur - a débuté une grande tournée à travers la France. Il en révèle les secrets dans le magazine de la Fnac, L'éclaireur.
"On a pour le moment une tournée d’au moins 70 dates, ça fait beaucoup de villes ! Avec un Olympia en mai qui est complet et un Zénith de Paris le 28 mars 2024. Aujourd’hui, c’est Nantes, le Stéréolux, on a rempli le “club”, mais on revient en octobre pour la grande salle qu’on va essayer de remplir aussi. Il va y avoir la Belgique à laquelle je tiens tant, ou encore l’Aéronef de Lille. On voit beaucoup de pays, et on voit de très belles villes, Nice, Cannes, j’ai adoré. Mais le rythme est intense et on a rarement plus d’une heure ou deux de libres. On arrive vers 15 heures, on balance, puis, souvent, il y a les interviews et puis on enchaîne avec le dîner, puis on monte sur scène. Généralement, j’essaie de rencontrer le public après, on boit des coups… Puis il faut déjà repartir, le lendemain tôt. C’est frustrant. Mais, quand j’ai le temps, je me balade dans les centre-villes, il y a de belles surprises, comme à Castres récemment."
Il n'a pas hésité non plus à révéler quelques petits secrets comme ce qui se passe en coulisses avant et après les shows.
"Mon rituel avant de monter sur scène c’est de boire du gin tonic, mais pas trop, sinon je chante trop mal. Aussi, je dîne avant de chanter. C’est vraiment pas commun, avant je stressais trop, j’avais le ventre noué, c’était impossible. Aujourd’hui, ça va, je me détends et je mange. Simplement, cinq minutes avant de monter sur scène, je me sens mal, puis j’enchaîne et ça va. Enfin, en descendant de scène on se fait un énorme câlin avec l’équipe, on revient direct sur les petits couacs et on se félicite bien sûr, on revient aussi sur les bons moments. Après ça, je vais toujours à la rencontre de mon public. Les salles ont des jauges à moins de 1 500 personnes, alors pour l’instant, c’est humainement faisable d’aller saluer, prendre des photos, signer les billets de concert. C’est un de mes moments préférés. C’est gratifiant de voir le bonheur et les étoiles dans les yeux du public."
Mais Pierre de Maere en tournée, ce n'est pas seulement que le chanteur, c'est un ensemble, plutôt une famille comme il l'explique lui-même. Il le prend d'ailleurs au pied de la lettre puisqu'il travaille également avec son frère...
"Oui, on est vraiment proches et c’est agréable d’avoir une telle équipe. Il y a trois musicien·ne·s avec moi. Pour commencer, François Crépu, qui nous rejoint tout juste ; il apporte avec sa basse une touche rock qui rend le live encore plus vivant et qui donne une texture qui ne se prête pas au projet de base. Ça sort du côté aseptisé. Au-delà de cela, il est adorable et sensible. Au clavier, il y a Élodie Charmensat, devenue avec le temps ma meilleure copine ici en France et avec qui je suis en colocation. Je suis très heureux de travailler avec elle, c’est une merveilleuse claviériste. À la batterie, c’est Gaspard Gomis, le plus rigolo de la bande, il est hyper drôle et tellement gentil. Et bien sûr, il y a Xavier, mon grand frère, mon aîné, avec qui je fais tout. Il m’aide à la production, au mix en studio et en live, aux arrangements… C’est particulier de travailler avec son frère, mais pour moi c’est une chance inouïe de l’avoir à mes côtés. On parle la même langue, jamais besoin de prendre des pincettes pour se dire les choses. Ça nous permet de bien avancer. Il est plus rationnel et strict que moi, il me rattrape quand je m’envole. Il me permet de rester calme. Aussi, à la régie on a une femme merveilleuse qui nous accompagne partout, Steffie, c’est un peu comme notre maman."
Pierre de Maere sera en concert à Lyon le 1er décembre 2023 au Transbordeur. Vous pouvez prendre vos places ici.