Deux activistes écologistes de Riposte alimentaire ont jeté de la soupe sur le tableau Le Printemps de Claude Monet.
"L'art est le plus bel hommage à la vie. Nous l'aimons Mais nos futurs artistes n'auront plus rien à peindre sur une planète brûlée. Ils et elles ne rêveront plus, dans un monde aux multiples conflits. Nous avons encore le choix. Nous devons nous réveiller et résister", indique le collectif récemment créé.
Les militantes ont été interpellées et le musée va porter plainte.
Si une vitre protégeait la toile, de la soupe s'est peut-être introduite derrière selon l'adjointe à la Culture Nathalie Perrin-Gilbert. Un restaurateur tente actuellement de sauver le cadre datant du XIXe siècle, et un expert doit intervenir cette semaine pour faire oter la vitre et constater d'éventuels dégâts qui obligeraient la Ville de Lyon à lancer une restauration de l'oeuvre de Monet.
L'action a entraîné une vague de réactions négatives, sauf venant de la part du maire écologiste de Lyon Grégory Doucet.
Comment imaginer qu’en s’en prenant à une œuvre d’art, on fasse avancer la cause que l’on prétend servir ?
— Rachida Dati ن (@datirachida) February 10, 2024
Plein soutien aux équipes du musée des beaux arts de Lyon. @mbalyon
Je regrette l’action menée ce jour au Musée des Beaux-Arts de Lyon contre une toile de Monet.
— Grégory Doucet (@Gregorydoucet) February 10, 2024
Tout mon soutien aux équipes, contraintes de fermer une partie du musée.
Mais face à l’urgence climatique, l’angoisse est légitime. Nous y répondons par une action résolue.