Selon le syndicat SUD, "on nous enlève une semaine de congé sans aucune contrepartie".
En guise de compensation, une prime de 200 euros a été proposée, une somme jugée largement insuffisante par les pompiers. Le syndicat SUD SDMIS a déclaré : "Ils ont accepté de nous donner 200 euros pour une semaine de congé, avouez que c'est un peu abusé. Donc, on appelle à la grève totale dans toutes les casernes."
Le mouvement de grève, initié dans le Rhône, a pris de l'ampleur avec des préavis déposés notamment en Seine-et-Marne, Loire-Atlantique et Pas-de-Calais. L'impact de cette grève reste incertain.
Les pompiers comparent également leur situation avec les pompiers de Paris et celle des policiers et des soignants, qui ont reçu des primes bien plus conséquentes, allant de 1 600 euros jusqu'à 1 900 euros. "Je pense qu'on mérite quand même un petit quelque chose", ajoute Rémy Chabbouh, représentant du syndicat SUD SDMIS.