Adam Castillero est porteur du VIH depuis 2003, tout comme 38 millions de personnes à travers le monde. Si l'on est capable aujourd'hui de mieux gérer les effets de ce virus sur le corps (c'est lui qui est responsable du SIDA), le nombre de décès reste important avec plus de 800.000 par an.
Après une décennie de traitements épuisant, après avoir pensé au suicide, Adam semble aujourd'hui "guéri" du VIH. Il n'existe en effet selon les analyses des médecins plus aucune source active d virus dans son organisme (seulement des restes inactifs dit "fossiles"). Depuis 2017, il a d'ailleurs arrêté sa trithérapie. N'ayant pas montré de signes du virus pendant plus de 18 mois, les médecins prudent ont annoncés qu'il était en état de rémission pour finalement préciser aujourd'hui qu'il était guéri.
Mais alors qu'est-ce qui explique ce statut ? Adam Castillero tout comme le premier cas dit "de guérison" s'est fait injecter des cellules souches de personnes étant immunisé au VIH (oui çà existe) par le biais d'une mutation génétique rare, le CCR5. Une expérience qui avait déjà permise à un patient d'être considéré guéri à partir de 2011, un américain surnommé "le patient de Londres".
Cette solution n'est toutefois pas adapté à l'immense majorité des malades : elle est coûteuse, dangereuse, exténuante et pose des questions éthiques. De plus elle nécessite de prendre des antirétroviraux à vie.