Si tout semble lui réussir professionnellement, Angèle a été victime de sa notoriété dans sa vie privée comme elle le décrit dans son entretien pour l'émission Sept à huit diffusée sur TF1 ce dimanche 20 février.
Interrogée par Audrey Crespo-Mara sur sa carrière, son succès, mais aussi sur l'impact de sa popularité sur sa vie, l'interprète de Bruxelles je t'aime s'est confiée sur un épisode profondément douloureux de sa vie à savoir son coming-out volé :
C'était la douche froide, l'étape de trop (...) Je m'attendais bien à ce qu'une histoire d'amour avec une femme fasse du bruit, malheureusement encore aujourd'hui. Je me disais qu'on rentrait dans mon intimité (...)
C'est extrêmement violent. C'est très grave aussi dans ce que ça représente, dans ce que ça envoie comme message. Il y avait quelque chose d'un peu, je pense, une forme d'hypocrisie. C'était "On trouve ça super, on est pour les LGBT" mais outer quelqu'un contre son gré, c'est absolument pas une démarche pro-LGBT, je crois.
Pour rappel, ce sont les médias qui ont annoncé publiquement la relation de la chanteuse avec sa compagne, Marie Papillo, alors que la famille de la chanteuse ne savait rien de son orientation sexuelle. Si les proches de la chanteuse belge ont très bien réagi, la situation était plus complexe avec celle qu'elle surnomme mamie Pilou, sa grand-mère ancrée dans les vieilles moeurs :
Toute sa vie, on lui a dit que l'homosexualité c'était mal. Donc, comment lui demander de penser autrement ? Et c'est là qu'on se rend compte que les gens peuvent avoir de la souplesse. Mais évidemment il faut y aller avec les bons mots et de la bonne façon. C'est pour toutes ces raisons-là que malheureusement encore, l'outing ne peut pas être justifié.
Aujourd'hui, l'interprète de Balance ton quoi s'assume fièrement et continue son incroyable ascension vers le succès !