C'est l'affaire qui tient tout le monde en haleine depuis une semaine : Kendji Girac avait été admis au CHU de Pessac après avoir subit une blessure par balles. Une nouvelle inquiétante, qui avait rapidement été tempérée par les médias, puis par le manager du chanteur, qui a déclaré à l'AFP qu'il allait désormais beaucoup mieux et était en train de se reposer. Maintenant que l'artiste semble requinqué, c'est le moment de répondre aux questions des enquêteurs de la police, concernant le déroulé des événements qui ont abouti à ce supposé "accident". Devant les enquêteurs, Kendji n'a pas changé sa version, en affirmant qu'il s'était blessé seul avec une arme qu'il s'était procurée récemment, dans une brocante, selon les infos disponibles. L'enquête continue donc d'avancer.
Celle-ci reste ouverte pour le moment pour "tentative d'homicide involontaire" alors que le jeune chanteur a confirmé que sa blessure était la conséquence d'un tir involontaire "provoqué en manipulant un pistolet automatique de calibre 11, acheté peu auparavant".
D'ailleurs, selon des informations de RTL, "les analyses de police scientifique et technique sur l'arme, sur la balle, sur sa trajectoire, ne viendraient pas contredire les déclarations de Kenji Girac".
Kendji et plusieurs membres de sa famille redevaient d'une soirée au Casino de Biscarosse et le chanteur aurait été sous l'emprise de l'alcool au moment des faits et selon Le Parisien, il y aura eu des "tensions survenues entre Kendji Girac, éméché et rentrant d’une soirée, et sa compagne durant les heures précédant les faits".
Autre zone d'ombre, l'arme et sa provenance. Beaucoup de spécialistes ont en effet du mal à croire que l'on puisse acheter une arme chargée dans une brocante de village...