On vit peut-être un moment historique ! Entre Elton John et Madonna, ce n’était pas l’amour fou… bien au contraire. Dès les années 2000, l’artiste britannique aujourd’hui âgé de 78 ans critiquait ouvertement la musique de sa consoeur. L’un des épisodes les plus célèbres de leur brouille remonte à 2002, lorsque Madonna a interprété la chanson de James Bond, Die Another Day. À l’époque, Elton John n’avait pas mâché ses mots, qualifiant le morceau de "pire chanson de James Bond de tous les temps", avant de s’en prendre à ses concerts en playback.
Mais voilà, il semblerait que les deux icônes de la pop aient enfin enterré la hache de guerre. C’est dans les coulisses de l’émission SNL (Saturday Night Live) que la magie de la réconciliation a opéré. Madonna, qui a annoncé un nouvel album, elle-même a partagé cette anecdote sur son compte Instagram :
"J'avais besoin d'aller en coulisses et de le confronter, explique-t-elle. Quand je l'ai rencontré, la première chose qu'il a dite a été 'Pardonne-moi' et le mur entre nous est tombé. Le pardon est un outil puissant. En quelques minutes, on s’est serrés dans les bras."
Plus touchant encore, Madonna a évoqué l’impact que Rocket Man a eu sur elle durant son adolescence :
"Le voir jouer quand j'étais au lycée a changé le cours de ma vie. Je me suis toujours sentie marginalisée en grandissant, et le voir sur scène m’a aidé à comprendre qu’il était normal d’être différent, de se démarquer, de prendre des chemins moins fréquentés. En fait, c’était essentiel."
Une déclaration forte à laquelle Elton John a tenu à répondre dans les commentaires de la publication :
"Madonna, merci d’être venue me voir à SNL, écrit-il. Et merci de m’avoir pardonné, moi et ma grande gueule. Je ne suis pas fier de ce que j’ai dit. Surtout quand je pense à tout le travail révolutionnaire que tu as accompli en tant qu’artiste — ouvrant la voie de la réussite à une génération entière d’artistes féminines tout en restant elles-mêmes. Tu as également été l’une des toutes premières personnes à t’élever contre le VIH/sida dans les années 80, apportant amour et compassion à tant de personnes qui en avaient désespérément besoin."
Tout est bien qui finit bien pour ces deux légendes de la musique, prouvant une fois de plus que le pardon peut ouvrir la voie à de belles réconciliations.