François Ozon l'a affirmé lui-même, il ne pensait pas que la sortie de son dernier se transformerait en un tel calvaire. Pourtant, depuis plusieurs semaines, les nombreuses attaques mettent en péril la sortie du film, prévue initialement ce mercredi 20 février.
Hier, la justice rendait son verdict après l'accusation de Bernard Preynat, le prêtre mis en scène dans le film comme étant un prêtre pédophile. Le problème est que l'homme n'a pas encore été jugé pour ses actes et juge donc le film comme une atteinte à la présomption d'innocence. Cependant, la justice a tranché et, pour des raisons financières essentiellement, le film ne sera pas reporté.
Mais le prêtre Preynat n'est pas le seul à avoir assigné le film en justice. En effet, Régine Maire, une ancienne bénévole laïque du diocèse de Lyon reproche à François Ozon d'avoir été désignée par son vrai nom dans le film alors qu'elle lui a demandé à maintes reprises de ne pas le faire. La décision de la justice sera rendue publique aujourd'hui en fin d'après-midi.