Ce mercredi, Greenpeace, Unicef et Réseau Action Climat publient un classement des 12 plus grandes agglomérations de France en fonction de leurs actions pour lutter contre la pollution.
Il ne faut donc pas s'étonner de retrouver Paris et Grenoble, respectivement première et deuxième, en tête du classement alors qu'elles sont réputées pour être des villes polluées.
La capitale est félicitée par les associations pour les actions engagées par les élus locaux dans la plupart des critères retenus comme la sortie des véhicules polluants ou la réduction de la place de la voiture.
Lyon échoue au pied du podium selon Greenpeace, Unicef et Réseau Action Climat. Sa quatrième place est motivée par sa politique en matière d'aides financières à la transition et sa dynamique en matière de transports en commun jugée en bonne voie. Si la capitale des Gaules n'est pas considérée en retard sur les sujets liées à la lutte contre la pollution, elle doit encore faire des efforts et sortir de sa timidité pour développer le vélo en ville et veiller à la santé des enfants.
La "menace" de l'Anneau des Sciences, encore soutenu par plusieurs candidats aux élections métropolitaines 2020, fait également douter Greenpeace pour l'avenir écologique de Lyon.
Le "manque de clarté des élus sur leurs intentions pour la zone à faibles émissions, au-delà des interdictions planifiées pour les véhicules utilitaires et poids lourds les plus anciens" plombe aussi la note lyonnaise.
C'est Marseille qui ferme la marche du classement, en étant en retard sur tous les sujets prônés par les associations.