Dans une vidéo publiée en Story sur son compte Instagram, la jeune femme, originaire de l’Isère, s’en prend à ses détracteurs et ceux qui la menacent de mort. "Et dernière chose, surveillez votre pote Allah, s'il vous plaît. Parce que mes doigts dans son trou du cul j'les ai toujours pas sortis", déclare-t-elle.
Ce dimanche après-midi, l’hashtag Mila est en première place dans les tendances Twitter. La lycéenne reçoit de nombreux messages de haine, d'insultes, ou encore des menaces de mort faisant allusion à Samuel Paty. Mais elle a également de nombreux messages de soutiens, d'anonymes, de personnalité également. Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, s’est exprimée les réseaux sociaux : "La jeune Mila est de nouveau cible de harcèlement, menaces de mort, photomontages morbides... Ce n’est plus de la controverse c’est de la persécution, contre une mineure qui plus est. J’adresse dès lundi matin un signalement au Procureur (article 40)".
De son côté, le parquet de Vienne a annoncé dans un communiqué avoir "immédiatement ouvert une enquête confiée en co-saisine à la division de lutte contre les crimes de haine de l'office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides, les crimes de guerre et les crimes de haine, ainsi qu'à la section de recherche de la gendarmerie nationale de Grenoble". Il ajoute que les auteurs de ces menaces, une fois identifiés, risquent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
Pour rappel, début 2020, Mila avait été menacée de viol et de mort après une vidéo dans laquelle elle s’était montrée très critique sur l’Islam.