En cause, "des zones de trafic et de non-droit […] clairement défavorables aux activités" d’après un document interne dévoilé au public par Le Progrès.
De quoi faire bondir la préfecture du Rhône et la municipalité de Vaulx-en-Velin, qui ont envoyé en réponse un courrier acide au constructeur français. Une lettre, co-signée par le préfet délégué à la défense et à la sécurité Ivan Bouchier et l’édile de la Ville Hélène Geoffroy, dans laquelle ces derniers évoquent "une profonde préoccupation quant au projet de fermeture du site et des conséquences de cet arrêt d’activité pour les salariés concernés et la commune de Vaulx-en-Velin".
Le maire et le sous-préfet déplorent notamment "qu’aucun échange préalable n’ait été établi avec les services de l’État et la municipalité" et évoquent d’autres raisons qui pousseraient la marque au losange à quitter la zone. "Nous souhaiterions qu’une rencontre puisse se tenir dès que possible en présence des représentants", expliquent donc préfecture et mairie.
Ces derniers restent également amers "des termes employés en référence à la commune et ses habitants" dans la lettre interne de Renault et qui faisait état d’un environnement de travail déplorable. "Nous condamnons la facilité intellectuelle consistant à stigmatiser la commune et ses habitants pour justifier cette décision" concluent Ivan Bouchier et Hélène Geoffroy.