Après quatre renvois du dossier, le tribunal judiciaire de Lyon a entendu les différents protagonistes de cette manifestation de décembre 2019 qui a mal tourné.
Pour rappel, Arthur Naciri, qui ne participait pas au mouvement contre la réforme des retraites, avait été agrippé par des policiers au niveau de la place Bellecour. Le jeune homme était réapparu le visage ensanglanté, les coups portés au visage par les forces de l’ordre, notamment avec une matraque, lui avaient fait perdre neuf dents.
Poursuivis pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique", les deux fonctionnaires de la BAC identifiés par Arthur Naciri ont nié les faits. Comme ils l’avaient fait devant les enquêteurs de l’IGPN.
Le parquet a finalement requis 10 mois de prison avec sursis à leur encontre. L’avocat de la défense a lui plaidé la relaxe.
Le jugement, mis en délibéré, sera connu le 24 novembre prochain.