Ils entendent "attirer l’attention de la ministre sur les risques induits par la présence d’une centrale nucléaire mise en service il y a plus de quarante ans et qui, parmi l’ensemble du parc nucléaire français, est la plus proche d’une grande agglomération urbaine", commente la Métropole de Lyon.
Bruno Bernard et Grégory Doucet ont écrit à la ministre de Transition énergétique pour leur faire part de "leurs préoccupations" mettant en avant "les risques susceptibles d’exposer les lyonnais, les grands-lyonnais mais aussi les écosystèmes en cas de catastrophe : défaillance technique, corrosions, problèmes de stabilité du barrage de Vouglans, crue et étiage sévère du Rhône…".
Les deux élus parlent de l’été dernier où « la forte sensibilité des centrales nucléaires au débits et à la température des fleuves » a été démontrée. Bruno Bernard et Grégory Doucet évoquent aussi "leur inquiétude sur les modalités de distribution des pastilles d’iode en cas d’accident nucléaire dans un bassin de vie de 800 000 habitants situé dans un rayon de 30 km autour de la centrale".
"L’avenir réside dans la sobriété, l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables", concluent le président de la Métropole de Lyon et le maire de Lyon.