"Nos études sont déjà trop coûteuses et trop angoissantes. Vous projetez donc de les rendre également trop longues et trop contraignantes", déclarent les deux associations étudiantes dans un communiqué commun.
"Et si vous nous écoutiez avant de planter un pieu dans le coeur d’un système de santé que vous avez laissé à l’abandon. Un système, certes imparfait, et déjà mourant, mais que nous ne cesserons pas de soigner, tant nous tenons à son équité. Vous rendrez précaire la qualité de soin de la population. Vous baisserez l’attractivité de la médecine générale. Vous motiverez les médecins à s’expatrier ou à se déconventionner. Pire encore, vous découragerez les jeunes à se lancer. Comment nous soignerons-nous lorsque la médecine n’attirera plus", interpellent l’ACLE et l’AMEUSO, à destination du gouvernement et du ministère de la Santé.
Le 14 octobre dernier, plus de 2000 étudiants en médecine avaient défilé dans Lyon.