Dans la nuit de dimanche à lundi, des militants contre l’avortement ont mené une action en allant coller des autocollants sur lesquels il était possible de lire : "Et si vous l’aviez laissé vivre ?". Un "stickage" réalisé sur de nombreux Vélo’v du centre-ville de Lyon comme dans la rue de la République ou dans le quartier Confluence dans le 2e arrondissement.
Groupuscule proche de l’extrême-droite
Une action revendiquée par le groupuscule proche de l’extrême-droite "Les Survivants".
Ce collage, interdit par la loi, a été dénoncé par des élus de tout bord, à commencer par le maire de Lyon qui évoque une "campagne ignoble". L’écologiste assure que "de tels messages contre la liberté des femmes mettent en péril nos droits fondamentaux".
"Les équipes sont mobilisées pour retirer ça au plus vite. Les responsables seront poursuivis ", a aussi indiqué le président de la Métropole Bruno Bernard qui rappelle que " l'avortement est un droit, la liberté des femmes à disposer de leurs corps aussi".
Je condamne fermement la campagne ignoble observée sur les Vélov à #Lyon ce matin.
— Grégory Doucet (@Gregorydoucet) June 19, 2023
De tels messages contre la liberté des femmes mettent en péril nos droits fondamentaux.
Saccager des Velo’v est inacceptable. Déverser des idées extrémistes est inacceptable. Soutenir les femmes dans leurs droits fondamentaux est notre responsabilité. pic.twitter.com/XuZW7lbAiF
— Pierre OLIVER (@poliver69) June 19, 2023
Dans la nuit, un groupuscule identitaire a dégradé les Vélo'V de la Métropole de Lyon avec une campagne abjecte anti-IVG. Les équipes sont mobilisées pour retirer ça au plus vite.
— Bruno Bernard (@brunobernard_fr) June 19, 2023
Les responsables seront poursuivis.
L'avortement est un droit, la liberté des femmes à disposer… pic.twitter.com/bMvIT8CrXE