Le Parquet de Lyon a dressé ce jeudi un bilan des suites judiciaires données aux violences urbaines commises dans l'agglomération.
Et ce toutes qualifications pénales confondues, fait savoir le procureur : "participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations, participation armée ou le visage dissimulé à une manifestation interdite, port d’arme, violences volontaires avec ou sans arme sur personne dépositaire de l’autorité publique, port d’arme, dégradations volontaires par incendie, dégradations volontaires de bâtiments, vols ou recel de vol, infractions à la réglementation sur les feux d’artifice, outrages, rébellion".
Parmi les 137 individus, 74 ont d'ores et déjà fait l'objet de poursuites pénales.
Vingt-deux individus, pour la plupart sans antécédents judiciaire et âgés de 20 à 30 ans, ont été condamnés à des peines de prison, et seul l'un d'entre eux a bénéficié d'une relaxe. Sur les 22 peines de prison, 20 "consistaient partiellement ou totalement en des "peines fermes d’emprisonnement dont 11 ont été assorties d’un mandat de dépôt", précise encore le Parquet. Avant de détailler : "Les peines d’emprisonnement assorties d’un mandat de dépôt vont de 4 mois à 18 mois pour la plus lourde. Les peines fermes d’emprisonnement non assorties d’un mandat de dépôt ont été aménagées par le tribunal sous la forme d’un bracelet électronique avec assignation à domicile ou d’une incarcération en semi-liberté".
En ce qui concerne les mineurs, 15 ont été déférés en vue de poursuites pénales devant le Tribunal pour enfants ou de la mise en œuvre d’une mesure de réparation pénale. L’un d’entre eux a été incarcéré.