Jusqu'à 18h, ils doivent réaliser des opérations escargots pour se rendre jusqu'à la CPAM du Rhône à la Part-Dieu puis devant la préfecture.
A l'appel national relayé par l'UNT69, les chauffeurs de taxis dénoncent l'article 30 de la loi de financement de la Sécurité sociale qui impose désormais de regrouper plusieurs patients dans une seule voiture. Ce qui fait logiquement moins de courses disponibles pour les professionnels conventionnés.
Cette généralisation du partage des transports sanitaires doit permettre de limiter l'impact carbone mais surtout de faire baisser les montants remboursés par la Sécu, qui prend actuellement en charge 55% du transport. Si un patient refuse d'être transporté par un taxi conventionné avec d'autres personnes, son remboursement diminuera.
"Elevons nous contre les charters médicaux. Pour nous, un patient souffre. Pour le gouvernement, un patient coûte", dénonce l'UNT, qui estime que les temps d'attente pour les patients entre leur domicile et leur destination de santé pourraient s'allonger de 2 à 3 heures.