Voici quelques-unes des pancartes brandies dans le centre-ville d’Oullins ce dimanche, pour dire non aux polluants éternels.
Plusieurs centaines de personnes (environ 600) étaient présentes, à l’appel de plusieurs organisations syndicales et collectifs citoyens, notamment PFAS contre Terre, formé par des habitants locaux, qui se battent pour la mise en œuvre de mesures contre ces polluants issus de l’industrie chimique.
Les manifestants ont défilé dans les rues d'Oullins-Pierre-Bénite, où sont basées les usines Daïkin et Arkema, pointées du doigts pour leurs rejets de polluants éternels dans la nature au sud de Lyon.
“Leur interdiction constitue une nécessité environnementale mais également un véritable enjeu de santé publique”, détaillent les quatorze collectifs, parmi lesquels Action Justice Climat, Attac, ou encore la Confédération Paysanne et Extinction Rebellion. “Il est inadmissible que les entreprises de l’industrie chimique contaminent un territoire en toute impunité : leurs dirigeant(e)s et actionnaires, ainsi que nos représentant(e)s élu(e)s doivent prendre leurs responsabilités.”
Parmi les demandes, le principe du “pollueur-payeur” pour les deux entreprises de la Vallée de la Chimie, Arkema et Daïkim, désignées comme responsables de l’émission de ces molécules : “nous demandons à ce que des mesures encore plus ambitieuses soient prises. Nous appelons à stopper toute production et utilisation de PFAS à l’échelle européenne et mondiale au nom du principe de précaution."