Elle évoque l'arrestation de 86 personnes le 9 février 1943 dans cet immeuble par la Gestapo lyonnaise, sur ordre de Klaus Barbie. Les noms des 80 juifs raflés et déportés sont inscrits sur la plaque. Seulement trois ont survécu.
Ce lundi matin, nous avons pu constater que la plaque commémorative, inaugurée en 2011, avait été dégradée. Plus de la moitié des noms des personnes déportées avait été barrée au marqueur.
"Cet acte lâche nous encourage à poursuivre avec détermination le devoir de mémoire", a regretté le préfet du Rhône, Pascal Mailhos.
"Je condamne fermement la dégradation de la plaque commémorative de la rue Sainte-Catherine. À la mémoire des Juifs raflés par la gestapo le 9 février 1943. Tout doit être fait pour retrouver les auteurs de cet acte honteux", a également réagi Elliott Aubin, adjoint au maire du 1er arrondissement de Lyon.
La dernière dégradation d'ampleur d'un monument en rapport avec la Shoah remonte à février dernier dans l'agglomération lyonnaise. Des croix gammées et des inscriptions antisémites avaient été retrouvées dans le cimetière de Champagne-au-mont-d'Or.